« À pas de louves, à pas de tigresses et d’oiseaux, nous marcherons sur la lune s’il le faut, nous gagnerons l’espace qui nous revient, à nous qui sommes le baume sur les blessures, et l’eau dans le désert, parfumées, étincelantes, offertes et blessées, douces et violentes, femmes et magiciennes, princesses de nos sens et du désir des hommes. » Grisélidis Réal
Hélène Berr : « J’ai pensé dans le métro aujourd’hui : beaucoup de gens se rendront-ils comptent de ce que cela aura été que d’avoir 20 ans dans cette effroyable tourmente, l’âge où l’on est prêt à accueillir la beauté de la vie, où l’on est prêt à donner sa confiance aux hommes ? Se rendront-ils comptent du mérite (je le dis sans honte, parce que j’ai conscience exactement de ce que je suis), du mérite qu’il y aura eu à conserver un jugement impartial et une douceur de cœur à travers ce cauchemar ?… » Hélène Berr, Journal 1942-1944
« La Nature est le seul jardinier capable d’un travail aussi raffiné. » John Muir, Un été dans la Sierra
« Il n’est plus question de distinctions superficielles de race, de religion, ni de rang social – je n’y ai jamais cru -, il y a l’union contre le mal, et la communion dans la souffrance. » Hélène Berr, Journal 1942-1944
« Écoutez mes sœurs ! Écoutez cette rumeur qui emplit la nuit ! Écoutez… le bruit des mères ! Écoutez-le couler en vous et croupir dans vos ventres, écoutez-le stagner dans ces ténèbres où poussent les mondes ! (…) Ce qui n’a jamais été écrit est féminin. » Le cœur cousu, C. Martinez
“Je me suis gardé de faire de la vérité une idole, préférant lui laisser son nom plus humble d’exactitude.” (L’œuvre au noir, 1968) – “Mes premières patries ont été des livres.” ( Mémoires d’Hadrien, 1951)
Le paradoxe de l’écrivain (1) – (2) – (3)
Marguerite Yourcenar en 1975, au sujet des travers de notre époque
« Le rire instaure une liaison forte entre les humains parce qu’il concrétise un continuum entre les corps qui se régénèrent dans les soubresauts et l’esprit qui s’aiguise. Nous sommes heureux de rire ensemble parce que nous sentons et pensons de la même manière. » Au gré des jours de Françoise Héritier
« Ne juge pas la journée en fonction de la récolte du soir mais d’après les graines que tu as semées. » R.L. S
Lire la suite« Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles. »
Lire la suite« Un homme est riche de tout ce dont il peut se passer. » / « A quoi bon avoir une maison si l’on n’a pas de planète acceptable où la mettre. » Henry David Thoreau