Les fourmis de Bernard Werber

Les fourmis de Bernard Werber

[…] « L’araignée agite ses huit pattes afin d’obtenir un mouvement de balancier, puis, les allongeant, elle parvient à s’arrimer à une feuille. Ce sera le deuxième point d’ancrage de sa toile. Elle y colle l’extrémité de son filin. Mais avec une corde tendue on ne va pas loin. Elle repère un tronc à gauche, court pour l’atteindre. Encore quelques branches et quelques sauts, et ça y est, elle a posé ses filins-supports. Ce sont eux qui encaisseront la pression des vents et des proies. L’ensemble forme un octogone. La soie d’araignée est constituée d’une protéine fibreuse, la fibrome, dont les qualités de solidité et d’imperméabilité ne sont plus à démontrer. Certaines araignées arrivent, quand elles ont bien mangé, à produire sept cents mètres de soie d’un diamètre de deux microns, d’une solidité proportionnellement égale à celle du nylon et d’une élasticité triple. Et le comble, c’est qu’elles disposent de sept glandes produisant chacune un fil différent : une soie pour les filins de support de toile; une soie pour le filin de rappel; une soie pour les filins du cœur de toile; une soie enduite de glu pour les prises rapides; une soie pour protéger les œufs; une soie pour se construire un abri; une soie pour emballer les proies…

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« Il ne peut y avoir ni vraie liberté ni justice dans une société si l’égalité n’est pas réelle. » Condorcet

Miel (titre original : Bal) est un film turc réalisé par Semih Kaplanoğlu, sorti en 2010.
Synopsis : Yusuf a 6 ans, il vit avec ses parents dans un village isolé d’Anatolie. Pour le petit garçon, la forêt environnante est un lieu de mystère et d’aventure où il aime accompagner Yakup, son père apiculteur. Il le regarde avec admiration installer ses ruches et récolter le miel à la cime des arbres.
Les abeilles se faisant de plus en plus rares, Yakup est obligé de partir travailler plus loin dans la forêt. Mais il tarde à revenir, et le monde se retrouve soudain plein de son absence.

Rencontrés à la Maison du Parc de Saint-Brisson lundi dernier, en soirée, Anne et Oswald ont parcouru, depuis septembre 2013, 5000 km en France, Allemagne, République Tchèque, Pologne, Slovaquie, Hongrie, Roumanie, Serbie, Croatie, Slovénie, Italie dans leur roulotte, kaplumbaga, avec leur 2 juments, Noé et Océane et leur chien, Altaï. En savoir plus…

à Montsauche-les-Settons les 21 et 22 août prochains.

Samedi 20 août : vide grenier, fête foraine, concours de labour, exposition de matériel agricole et forestier, démonstration chien de troupeau, démonstration auto-cross, repas midi et soir, bal gratuit.

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« À qui profite le progrès ?
Pourquoi des journées de 8 heures ?
On pourrait supprimer le chômage en ne faisant que des journées de 4 à 5 heures et employer tout le monde.
Apprendre à vivre très simplement : une table, quatre chaises, un lit, cela suffit à apprendre à profiter de nos loisirs, s’approcher le plus possible de la nature.
Apprendre à lire, car lire c’est se fortifier l’esprit avec l’esprit des autres, s’imbiber le c
œur de sentiments qui vous agréent, c’est lutter avec un auteur suivant que nos idées ou nos sentiments s’accordent avec les siens ou s’en séparent.
Apprendre à vivre en sachant vivre et laisser vivre. Ne prendre dans la vie que les fleurs, des fleurs le parfum, laisser tomber cette religion qui a le plus d’adeptes, je parle de la religion de l’argent. » Emilie CarlesUne soupe aux herbes sauvages, aux éditions Jean-Claude Simoën, 1978.

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Réalisatrice franco-islandaise. Son dernier film : L’effet aquatique.

9ème festival du film court à Ouroux en Morvan du 13 au 17 juillet 2016. Demandez le programme…

Un diamant brut, Vézelay-Paris 1938-1950 est l’autobiographie d’Yvette Szczupak-Thomas parue aux éditions Métailié en 2008.
Orpheline, confiée à l’Assistance publique de l’Yonne, Yvette a un destin tout tracé de fille de ferme plus ou moins maltraitée au gré des familles qui l’accueillent. Elle avance dans la vie “comme un chien aveugle suivant une piste, de relent en relent, au cœur de la pestilence du clapier, des remugles de la bauge, des senteurs du fumier”, jusqu’à ce beau jour où elle est remarquée par un couple de Parisiens qui, séduits, décident de l’adopter, les Zervos, éditeurs des Cahiers d’art.  Lire la suite…